27 mars 2014 - 00:00
Les élections dans Saint-Hyacinthe
Le PLQ et QS dans la mire de Pelletier
Par: Le Courrier
Le député sortant de Saint-Hyacinthe, Émilien Pelletier, candidat du Parti québécois dans la circonscription.

Le député sortant de Saint-Hyacinthe, Émilien Pelletier, candidat du Parti québécois dans la circonscription.

Le député sortant de Saint-Hyacinthe, Émilien Pelletier, candidat du Parti québécois dans la circonscription.

Le député sortant de Saint-Hyacinthe, Émilien Pelletier, candidat du Parti québécois dans la circonscription.

Le Parti libéral et Québec solidaire ont été les cibles du candidat du Parti québécois et député sortant dans Saint-Hyacinthe, Émilien Pelletier, à son troisième point de presse de la campagne électorale.

Plus incisif que jamais, M. Pelletier a soutenu que ces deux partis prenaient des engagements farfelus sur le plan financier. « Moi, je lis la plate-forme du Parti libéral et je n’y vois rien de réaliste en matière d’atteinte des cibles budgétaires ni de réduction de la dette. Et à entendre Québec solidaire, il n’y a pas de problème puisque le gouvernement peut dépenser ce qu’il veut, augmenter la dette et verser les intérêts aux banques, parce que c’est ça, la réalité. Voter libéral ou Québec solidaire, c’est mener le Québec tout droit vers l’endettement supplémentaire », a-t-il déclaré.

Sans jamais parler de la Coalition avenir Québec, M. Pelletier a ensuite concentré le tir sur les libéraux, dont le projet, dit-il, est d’augmenter la dette du Québec d’encore 15 milliards $ après l’avoir laissé grimper de 50 % en neuf ans. « C’est le tiers de la dette du Québec qui s’est créée sous le règne libéral entre 2003 et 2012 », a-t-il soutenu, précisant que la dette a augmenté d’environ 60 milliards $ durant cette période. Selon les données officielles, la dette brute du Québec est passée de 122,3 milliards $ en 2002-2003 à 183,7 milliards $ en 2011-2012, et devrait atteindre 198,4 milliards au 31 mars 2014.« Malgré toutes ses affirmations, jamais le gouvernement libéral de Jean Charest n’a atteint sa cible de réduction des dépenses publiques. À l’inverse, l’approche responsable du Parti québécois a déjà permis de limiter la croissance des dépenses à 1,2 % en 2012-2013. Il s’agit du meilleur résultat en 10 ans », a fait valoir le candidat Pelletier.Abordant le thème de l’intégrité, il a accusé le dernier gouvernement libéral d’avoir plongé le Québec dans l’une de ses pires crises sociales en voulant augmenter les frais de scolarité de 82 %, obligeant la jeunesse à « jouer de la casserole dans la rue pendant des mois », alors que « la corruption régnait en maître dans l’octroi des contrats publics ».« Dix-neuf membres du conseil des ministres de Jean Charest briguent à nouveau les suffrages sous le leadership de Philippe Couillard, espérant pouvoir retrouver leurs postes et recommencer leurs petits stratagèmes qui permettaient de remplir les caisses électorales du Parti libéral », a-t-il poursuivi. Il a aussi rappelé que les membres du gouvernement Charest s’étaient levés en chambre à 11 reprises pour empêcher la tenue d’une commission d’enquête sur l’industrie de la construction.Il a ajouté que le Parti libéral souhaitait maintenant se doter d’un code d’éthique dont le premier principe est l’obligation de respecter les lois. « Avouez que c’est particulièrement inquiétant », a commenté M. Pelletier.Depuis le début de la campagne, il dit entendre la candidate libérale, Louise Arpin, exprimer ses craintes face aux difficultés du commerce de détail. « Je vois la même chose qu’elle, mais ce n’est pas juste à Saint-Hyacinthe, c’est à la grandeur du Québec, à cause de l’achat en ligne, entre autres. Ce que je ne vois pas, c’est ce que propose mon adversaire libérale pour y remédier. »Enfin, M. Pelletier a réitéré la volonté de son parti de faire adopter une charte des valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État pour assurer une plus grande cohésion de la société québécoise, une meilleure intégration des Néoquébécois et l’égalité homme-femme.

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