27 février 2013 - 00:00
Projet des trois glaces
Le promoteur très confiant
Par: Le Courrier
Le président de Syscomax, Sylvain Robitaille, s'adressant à l'assistance au cours de la séance d'information du 18 décembre au Centre des arts Juliette-Lassonde. On reconnaît, à sa droite, le directeur des Finances de la Ville de Saint-Hyacinthe, Michel Tardif, et le directeur général, Louis Bilodeau.

Le président de Syscomax, Sylvain Robitaille, s'adressant à l'assistance au cours de la séance d'information du 18 décembre au Centre des arts Juliette-Lassonde. On reconnaît, à sa droite, le directeur des Finances de la Ville de Saint-Hyacinthe, Michel Tardif, et le directeur général, Louis Bilodeau.

Le président de Syscomax, Sylvain Robitaille, s'adressant à l'assistance au cours de la séance d'information du 18 décembre au Centre des arts Juliette-Lassonde. On reconnaît, à sa droite, le directeur des Finances de la Ville de Saint-Hyacinthe, Michel Tardif, et le directeur général, Louis Bilodeau.

Le président de Syscomax, Sylvain Robitaille, s'adressant à l'assistance au cours de la séance d'information du 18 décembre au Centre des arts Juliette-Lassonde. On reconnaît, à sa droite, le directeur des Finances de la Ville de Saint-Hyacinthe, Michel Tardif, et le directeur général, Louis Bilodeau.

Même si les ententes nécessaires à la réalisation du complexe privé de trois glaces à Saint-Hyacinthe ne sont pas encore conclues, les préparatifs semblent progresser à la satisfaction du promoteur, le groupe Syscomax.

« Dans un dossier comme celui-là, il y a toujours plein de procédures, beaucoup de paperasse à remplir, mais nous sommes exactement dans nos temps », a confirmé au COURRIER le président de Syscomax, Sylvain Robitaille.

Lorsque, explique-t-il, son groupe a approché la Ville de Saint-Hyacinthe avec le concept d’un aréna comportant trois glaces – le complexe sera en tout point semblable à celui que Syscomax a réalisé à Chambly (Isatis Sport) -, il s’attendait à ce que la démarche s’étire sur plusieurs mois.« Juste avec la Ville, il fallait prévoir trois ou quatre rencontres. Après, il faut aller voir les gens, surtout pour connaître leurs craintes. Pour plusieurs, c’est être à la merci d’un « privé » et il faut les rassurer. Les gens des associations, c’est nous qui vivons avec eux une fois le projet réalisé. On devient un peu le pivot », explique M. Robitaille.Il perçoit Saint-Hyacinthe comme une « ville de Gaulois », c’est-à-dire une agglomération peuplée de gens animés d’un fort sentiment d’appartenance à leur ville. Il assure que c’est exactement le genre d’endroit où Syscomax aime s’implanter. « Pour nous, l’appartenance des gens, c’est très important, et à Saint-Hyacinthe, les choses se présentent bien. »Comme le complexe Syscomax doit être mis en chantier sur le site de l’Exposition agricole, le projet requiert aussi l’accord de la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe. Son conseil d’administration se réunira le 14 mars pour étudier la proposition que doit lui présenter la Ville de Saint-Hyacinthe et qui implique notamment un échange de terrains. Il n’est plus question de la démolition du Pavillon de la jeunesse, l’un des trois arénas publics de Saint-Hyacinthe, puisque ce bâtiment doit être récupéré par la Société d’agriculture.Quant à la Ville de Saint-Hyacinthe, elle doit parapher avec Syscomax un bail emphytéotique de 60 ans au terme duquel elle deviendra propriétaire du complexe. Sa réalisation doit coûter 15 millions $; outre les trois patinoires, dont l’une dotée de 500 places assises, le complexe abritera une aire de restauration (200 places assises), un gymnase et une boutique sport. La Ville doit s’engager à louer 3 300 heures de glace par an au coût de 300 $ l’heure durant les cinq premières années d’exploitation.La construction du complexe doit se dérouler de septembre 2013 à juin 2014. « Le plus important pour nous, c’est de savoir où le bâtiment sera positionné. Le reste, c’est du standard », a précisé Sylvain Robitaille.Après l’ouverture du complexe des trois glaces, l’aréna C.-A.-Gauvin serait transformé en centre multisports, de sorte que Saint-Hyacinthe ne garderait qu’un seul de ses arénas, le stade L.-P.-Gaucher.

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