Selon le directeur des communications et des relations publiques du CSSS Richelieu-Yamaska, Claude Dallaire, le nombre de séances retenu pour l’année 2012 correspond au minimum d’assemblées publiques auquel doit se conformer le centre de santé. Si le nombre de séances était supérieur ces dernières années, il soutient que c’est en raison de la tenue de séances spéciales, ajoutées au besoin.
« Selon les besoins et les situations qui se présentent, il peut être nécessaire d’ajouter des séances spéciales. Ce sont ces séances qui peuvent faire fluctuer le nombre chaque année », explique-t-il. Sauf que les données disponibles sur le site Internet de l’établissement semblent indiquer le contraire. Pour l’année 2010, on retrouve la trace de neuf assemblées régulières et d’aucune assemblée spéciale. En 2009, le conseil aurait tenu neuf assemblées régulières et trois spéciales. Les données pour l’année 2011 sont imprécises.Quant à l’année 2012, cinq assemblées ont été ajoutées aux calendriers des assemblées et procès-verbaux, lors de l’assemblée régulière du 13 juin, alors qu’elles avaient déjà eu lieu et qu’elles s’adressaient uniquement aux administrateurs. Les procès-verbaux peuvent toutefois être consultés par la population en visitant le site Internet du CSSS Richelieu-Yamaska.
Un manque de transparence
Sylvie Lachambre, présidente du syndicat du personnel paratechnique du CSSS Richelieu-Yamaska et employée à l’Hôpital Honoré-Mercier depuis bientôt 33 ans, met en doute l’explication de la direction. « Ce que je comprends, c’est que le conseil d’administration s’en tient au stricte minimum. Depuis 2005, il y a toujours eu une assemblée régulière par mois, sauf au cours des mois de juillet et août en raison des vacances. Et les assemblées spéciales étaient ajoutées à ce nombre! »
« Les assemblées du conseil d’administration sont d’ordre public, ajoute-t-elle. C’est l’argent de nos taxes qui contribue à faire fonctionner le système de santé. Les administrateurs ont le devoir de nous informer et ils devraient être plus limpides que cela! Nous devons être informés des dépenses faites avec notre argent. La réduction du nombre d’assemblées publiques est une entrave à la démocratie et à la liberté d’expression. » La prochaine assemblée publique aura lieu le mercredi 19 septembre à la salle Gilles-Viens du Centre d’hébergement Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe.