10 mai 2018 - 00:00
Les chantiers se multiplient dans nos écoles
Par: Rémi Léonard
La nouvelle école flambant neuve de Saint-Barnabé, l’un des projets majeurs réalisés récemment sur le territoire de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe.

La nouvelle école flambant neuve de Saint-Barnabé, l’un des projets majeurs réalisés récemment sur le territoire de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe.

La nouvelle école flambant neuve de Saint-Barnabé, l’un des projets majeurs réalisés récemment sur le territoire de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe.

La nouvelle école flambant neuve de Saint-Barnabé, l’un des projets majeurs réalisés récemment sur le territoire de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe.

L’état de nos écoles reste toujours préoccupant alors que les documents budgétaires déposés récemment faisaient le constat que la moitié des écoles du Québec sont en mauvais état, une situation qui n’épargne évidemment pas la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH). En fait, plus de 80 % de ses bâtiments sont classés en « mauvais » ou en « très mauvais » état, selon les dernières données disponibles, qui remontent à l’été dernier.


Le contexte actuel semble toutefois être au rattrapage alors que plusieurs projets sont sur la table pour mettre à niveau les écoles à travers la commission scolaire. À la séance du conseil des commissaires du 20 mars, près de 2,9 M$ ont été octroyés en contrat uniquement par le service des ressources matérielles.

Le gros de ce montant ira à l’école de Saint-Bernard-de-Michaudville, où doivent être effectués des travaux majeurs de rénovation. Plusieurs interventions sont prévues, incluant la réfection de l’enveloppe du bâtiment. Le chantier débutera cet été pour se poursuivre durant l’automne. Les élèves de Saint-Bernard amorceront donc leur année scolaire du côté de Saint-Jude, un autre immeuble de l’école aux Quatre-Vents. La CSSH ignore encore la date à laquelle ils pourront réintégrer leur école rénovée.

Un agrandissement par l’installation de deux classes modulaires devra aussi être réalisé à l’école Saint-Sacrement, à Saint-Hyacinthe, pour compenser le manque d’espace à la prochaine rentrée. D’autres interventions estivales sont également prévues à l’école secondaire Casavant et aux immeubles Saint-Charles-Garnier et Jacques-Cartier, à La Providence. D’autres travaux pourraient s’ajouter à cette liste d’ici la fin des classes.

En comptant les projets réalisés à Saint-Thomas-d’Aquin, à Saint-Barnabé-Sud et ceux prévus à Saint-Bernard et à Saint-Marcel, ce sera quatre écoles primaires sur le territoire de la CSSH qui auront été reconstruites ou totalement rénovées en peu de temps.

On ouvre les vannes

Après des années plus difficiles, la bonification du financement octroyée par le ministère de l’Éducation pour entretenir les infrastructures scolaires permet maintenant d’enchaîner les projets à la CSSH, a reconnu le directeur du service des ressources matérielles, Jean-François Soumis. « C’est une année record en termes de financement. Ça fait deux années qu’on double », a-t-il dit pour illustrer l’ampleur du rattrapage.

En plus d’entretenir ses bâtiments existants, la commission scolaire doit en parallèle trouver de nouveaux espaces pour loger tous ses élèves dans un contexte de croissance d’effectifs à plusieurs endroits. Des projets d’agrandissement ont été demandés pour les écoles de Saint-Pie, de Saint-Dominique et de Saint-Simon, en plus d’une toute nouvelle école à Saint-Hyacinthe. La CSSH attend toujours au printemps une réponse du ministère de l’Éducation pour tous ces projets. À moyen terme, des espaces supplémentaires au secondaire pourraient également être débloqués. 

Enfin, n’oublions pas l’immeuble Saint-Joseph de l’école des Passereaux, qui a été évacué pour des raisons de sécurité en décembre 2017. Les élèves occupent depuis ce temps le pavillon voisin (l’immeuble Maurice-Jodoin). Des « analyses complémentaires » restent encore à effectuer sur le bâtiment pour déterminer s’il faut le rénover ou le reconstruire, a informé M. Soumis. 

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