Les campus de Saint-Hyacinthe et celui de La Pocatière ont été créés en 1962 par le ministère de l’Agriculture et de la Colonisation pour former l’ITA. Une nouvelle forme d’enseignement permettant de faire le lien entre la formation agronomique universitaire et la formation professionnelle des écoles d’agriculture.
Le lancement des festivités entourant le 50e anniversaire de l’ITA a eu lieu dernièrement au campus de Saint-Hyacinthe. « Cet anniversaire commémore un demi-siècle d’innovation et d’éducation. Des 40 élèves au départ, les deux centres de formation regroupent aujourd’hui près de 1 000 étudiants », mentionne le ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil, dont le père y fut enseignant.Cinquante années après sa création, près de 10 000 étudiants ont quitté l’ITA avec un diplôme en poche pour ensuite intégrer le secteur agroalimentaire. Pendant leurs formations, les étudiants sont répartis dans sept programmes techniques liés aux activités agricoles, horticoles, agroenvironnementales, équines et alimentaires.« Le plus beau cadeau de mes parents a été de m’avoir permis de suivre mes études à l’ITA », estime avec fierté Claude Corbeil, diplômé en 1979 et aujourd’hui commissaire à l’agriculture au CLD Les Maskoutains. M. Corbeil est président d’honneur des fêtes avec Germain Lehoux, diplômé lui aussi en 1979, mais au campus de La Pocatière. L’ITA fut créé comme extension de l’École de laiterie de Saint-Hyacinthe qui ouvrit ses portes en 1892 et fut incendiée en 1984. Cet édifice reconnu monument historique en 1979 par le ministère de la Culture fera bientôt l’objet d’un ouvrage retraçant les débuts de l’industrialisation du secteur agroalimentaire au Québec.