7 novembre 2013 - 00:00
L’OMH de Saint-Hyacinthe ne démord pas!
Par: Le Courrier

Pour faire une histoire courte de mes neuf ans comme locataire de l’Office municipal d’habitation, il faut dire que la directrice de l’époque m’accepta avec mes deux chiens. Elle faisait preuve de tolérance puisque le règlement de l’administration stipulait bien que nous avions droit qu’à un chien. C’est depuis l’arrivée en 2008 d’un nouveau directeur de l’OMH que les problèmes ont véritablement débuté. C’est ce que je souhaite vous expliquer.

À mon arrivée en 2004, quelques locataires sur les lieux m’attendaient de pieds fermes. Ils m’ont pris en grippe et j’ai fait l’erreur de réagir à certains moments. J’ai été la cible de railleries, de commentaires discriminatoires, enfin, on peut dire qu’ils avaient la mèche courte. Ça été le début d’une série de plaintes contre moi, on s’en prenait verbalement contre moi, mes filles et mes deux petits chiens. J’ai demandé à être transférée pour plusieurs raisons (tant physiques que psychologiques), mais l’administration m’a refusé l’accès à un logement au privé parce que j’avais d’après eux une « mauvaise réputation ». J’ai fourni pourtant des billets de mon médecin. C’est comme si on avait pris le parti d’une petite clique qui elle semait le trouble. Alors, plutôt que de s’en prendre aux vrais instigateurs, j’ai l’impression qu’on s’en est pris à moi. Cela fait maintenant quatre années que des démarches ont lieu à la Régie du logement afin de me faire évincer de mon appartement le tout parce que j’ai toujours mes deux petits chiens. Mes filles sont grandes et ont quitté l’appartement. Je n’ai plus qu’eux!L’OMH demande mon éviction et le dernier verdict de la Régie va dans ce sens. Imaginez, faire casser un bail parce que vous avez un petit chien de trop? On peut envoyer quelqu’un dehors, une personne à faible revenu carrément à la rue? Si je n’avais pas eu l’aide monétaire de mes parents, je n’aurais pas pu mener ma bataille et encore moins amener cette décision en appel. Mon avocat actuel a été généreux avec moi et je le remercie. J’ai pourtant tenté d’avoir de l’aide du député, j’ai fait des plaintes au président du C.A., le conseiller David Bousquet. Rien à faire. On dirait que les jeux sont faits et que la magouille prend le dessus.J’écris aux médias pour que tout le monde sache que des injustices existent à l’OMH de Saint-Hyacinthe, pour dire que je trouve que la situation est allée trop loin.

Marianne BouchardSaint-Hyacinthe

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