Cette décision met en péril la survie d’entreprises de télécommunications locales qui ont l’obligation de service sur tout le territoire, dont La Compagnie de Téléphone Upton, CoopTel, Téléphone Guévremont et Sogetel.

« Beaucoup de travail a été fait en région pour démocratiser l’accès aux services de télécommunication, comme dans la MRC d’Acton où plusieurs acteurs ont uni leurs efforts afin d’offrir le service sur tout le territoire. L’accès aux services de télécommunication est plus qu’un service essentiel en 2012, c’est un droit! Le développement du milieu scolaire, communautaire, économique et agricole en dépend », déplore Mme Morin. L’ACTQ a tenté de faire entendre leurs préoccupations auprès du CRTC et d’Industrie Canada. Le CRTC dit vouloir, par cette décision, offrir un choix aux clients. « Ce qui est inquiétant, c’est la concurrence déloyale qui risque de s’installer. Les grands opérateurs, qui n’ont pas l’obligation de service, pourront concentrer leurs offres de services seulement où il y a une concentration importante de population, laissant pour compte les citoyens en zones rurales » se préoccupe Mme Morin. La disparition des compagnies de télécommunications indépendantes du décor québécois pourrait laisser pour compte plus de 13 000 foyers, qui se retrouveraient sans aucun service. L’ACTQ a tenté en vain d’entamer un dialogue avec le ministre de l’Industrie du Canada, Christian Paradis. « J’espère que M. Paradis sera ouvert aux discussions et prendra en considération ces facteurs avant de donner son avis au cabinet des ministres », a conclu Mme Morin. -30-