23 août 2018 - 00:00
Messmer : et s’il y avait un 6e sens?
Par: Maxime Prévost Durand
Messmer : et s’il y avait un 6e sens?

Messmer : et s’il y avait un 6e sens?

Messmer : et s’il y avait un 6e sens?

Messmer : et s’il y avait un 6e sens?

Tout le monde connaît bien les cinq sens : le touché, le goût, l’odorat, la vue et l’ouïe. Et si on avait un 6e sens? À travers son spectacle Hypersensoriel, qu’il présentera demain et samedi au Centre des arts Juliette-Lassonde, Messmer explore cette avenue avec des numéros mélangeant hypnose et réalité virtuelle.


Le fascinateur le plus connu du Québec ne cache pas qu’il voulait aller plus loin avec son nouveau spectacle, celui qui allait succéder à Intemporel. Les sens lui ont inspiré ce nouveau concept et il tentera d’amener les spectateurs vers un autre sens encore insoupçonné. « Les gens vont découvrir un 6e sens qui se cache en eux durant le spectacle grâce à l’hypnose », a lancé Messmer dans un entretien avec LE COURRIER un peu plus tôt cet été, à l’aube d’un mois de vacances bien méritées.

Avec plus de 865 représentations de son précédent spectacle, partagé entre le Québec et l’Europe, Messmer n’avait pas connu de pause aussi longue depuis belle lurette. Il comptait d’ailleurs profiter de cette période de congé pour rester dans la région et naviguer sur la rivière Richelieu en bateau, son principal projet de vacances.

Avec Hypersensoriel, Messmer a choisi d’intégrer la technologie sur scène pour créer un numéro de réalité virtuelle tout à fait unique. Le public devient ainsi le témoin privilégié de ce qui se passe dans la tête de la personne hypnotisée, laquelle est munie d’un casque avec des capteurs permettant de retransmettre des images. « Je suis le premier à faire un numéro du genre dans le monde. Tout ce que la personne voit, le public le voit sur un écran géant », dit l’hypnotiseur.

Un spectacle de Messmer requiert évidemment une participation du public, ce qui rend chaque représentation différente. « On fait trois tests de réceptivité, un au début du spectacle, un au milieu et un vers la fin. Plus le spectacle avance et plus les gens s’ouvrent. Au début, certaines personnes sont plus gênées ou craintives, mais elles voient que c’est drôle et qu’on est là pour s’amuser. À la fin, presque la moitié de la salle est sensible à l’hypnose. »

L’expérience en salle est d’ailleurs bien différente de celle à la télévision, où l’on retrouve également Messmer à la barre de l’émission Lâchés Lousse, sur les ondes de TVA. « À la télé, on ne peut pas tout montrer parce qu’on est limité dans le temps. Dans un show live, on se laisse imprégner par l’énergie de la foule et ça peut devenir un peu comme un freakshow, mais c’est très drôle. »

Ses spectacles à Saint-Hyacinthe, dans le cadre de l’Été dans le 450, seront les premiers à la suite de ses vacances et il avoue avoir hâte de présenter Hypersensoriel aux Maskoutains pour la première fois. « C’est toujours plaisant de jouer à Saint-Hyacinthe. C’est un peu comme mon patelin d’ailleurs », a-t-il rappelé au bout du fil. Il s’agit pour l’instant des deux seules représentations prévues à l’horaire du Centre des arts Juliette-Lassonde pour Messmer cette saison.

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