4 septembre 2014 - 00:00
Nathalie Laberge quitte le CLD pour le Groupe Robin
Par: Jean-Luc Lorry
La directrice générale par intérim du CLD Les Maskoutains et de la Cité de la biotechnologie, Nathalie Laberge Photothèque | Le Courrier ©

La directrice générale par intérim du CLD Les Maskoutains et de la Cité de la biotechnologie, Nathalie Laberge Photothèque | Le Courrier ©

La directrice générale par intérim du CLD Les Maskoutains et de la Cité de la biotechnologie, Nathalie Laberge Photothèque | Le Courrier ©

La directrice générale par intérim du CLD Les Maskoutains et de la Cité de la biotechnologie, Nathalie Laberge Photothèque | Le Courrier ©

La directrice générale par intérim du CLD Les Maskoutains et de la Cité de la biotechnologie, Nathalie Laberge, vient de démissionner de ses fonctions après 18 années de bons et loyaux services, a appris LE COURRIER.

Demain vendredi, Mme Laberge quittera définitivement son emploi au CLD pour occuper un poste de directrice au développement et à la prospection de l’immobilier au Groupe Robin, un important promoteur maskoutain.

« Nous avions affiché ce poste dans les journaux et Mme Laberge a postulé. Elle travaillera sur nos projets de développements situés à l’extérieur de Saint-Hyacinthe qui sont à Trois-Rivières, Vaudreuil, Saint-Bruno, Drummondville, Bromont et Beloeil », indique en entrevue au COURRIER Jonathan Robin, vice-président du Groupe Robin.

« C’est une excellente nouvelle pour notre entreprise. Mme Laberge est une personne très professionnelle », poursuit-il sur un ton enthousiaste. M. Robin connaît bien les compétences de Mme Laberge puisqu’il siège au conseil d’administration du CLD à titre de représentant du secteur industriel et commercial.

Cette démission inattendue fait suite à celle du conjoint de Mme Laberge, Mario de Tilly qui avait démissionné de ses fonctions de directeur général du CLD Les Maskoutains en mars dernier. M. de Tilly occupe maintenant le poste de président-directeur général de Développement économique Longueuil (DEL).

Invitée à commenter ce départ soudain, la présidente du CLD Les Maskoutains, Francine Morin, également préfet de la MRC des Maskoutains, nous a précisé avoir été informée de cette démission jeudi dernier, après la tenue du conseil d’administration de la Cité de la biotechnologie. « Mme Laberge était là par intérim. Je suis bien triste de ce départ, mais les opérations continuent », mentionne Mme Morin.

Dans notre précédente édition, nous levions le voile sur les nombreuses implications de Nathalie Laberge dans les affaires courantes du CLD malgré le fait que son unique employeur soit la Cité de la biotechnologie, une corporation privée affiliée au même CLD.

Succession de Mario

Le départ de ce second pilier du CLD Les Maskoutains tombe bien mal alors que l’organisme doit désigner ce mois-ci la personne qui remplacera Mario de Tilly.

Dans ce dossier, les candidats intéressés par ce poste stratégique avaient jusqu’au 25 juillet pour postuler. Le comité de sélection est composé de Francine Morin à titre de présidente du CLD; de René Vincelette, administrateur au CLD, d’une représentante du ministère du Développement Économique et d’Éric Devost, conseiller en développement professionnel à Espaces Carrières.

Ce comité devait se réunir vers la mi-août pour analyser les candidatures et choisir les personnes à rencontrer en entrevue d’embauche.

Diplômée en administration des affaires de l’Université du Québec à Montréal et de l’École Nationale d’Administration Publique, Nathalie Laberge est impliquée dans le secteur du développement économique depuis 1991.

Mme Laberge a intégré le CLD Les Maskoutains en 1996 comme directrice et commissaire au financement. En 2003, elle a accédé au poste de directrice générale adjointe du CLD et à un poste similaire à la Cité de la biotechnologie en 2008.

Parmi ses domaines d’expertise, Nathalie Laberge effectuait « du démarchage en vue de recruter de nouvelles entreprises au Québec et sur la scène internationale », peut-on lire sur sa fiche de présentation disponible en ligne.

En 2002, elle fut récipiendaire d’un prix de l’Association des professionnels en développement économique du Québec (APDEQ).

Nathalie Laberge n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.

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