24 octobre 2013 - 00:00
Nos candidats à la mairie et l’environnement
Par: Le Courrier
La Plume verte a voulu savoir ce que pensaient nos trois aspirants maires de quelques dossiers touchant l’environnement. Nous les avons donc rencontrés un par un pour leur poser quelques questions. Nous vous offrons un extrait de leurs réponses pour vous aider à faire votre choix!

Collectif La Plume verte

Comment positionnez-vous Saint-Hyacinthe en matière environnementale?

« La ville de Saint-Hyacinthe a exercé un leadership dans la gestion des matières organiques par la collecte et une deuxième étape sera franchie bientôt par la production de gaz selon un processus de biométhanisation (…). Le surplus de gaz pourrait être utilisé pour attirer des entreprises à Saint-Hyacinthe. »

« L’écologie, ça ne se sépare pas du reste de la gestion municipale. La politique environnementale en a intégré plusieurs points forts. Il faut souligner le succès de la collecte à trois voies et de la biométhanisation, des réussites initiées par des citoyens et employés municipaux que la Ville a appuyés. L’excellence de l’usine de filtration des eaux est remarquable. »

« Le plan d’action environnemental est bien structuré, avant-gardiste, osé. Je dirais que par rapport aux autres municipalités, Saint-Hyacinthe est en milieu de peloton, en phase de rattrapage intense. Ce n’est pas vrai pour la collecte des matières résiduelles où l’on est en avance sur beaucoup de monde. Et pour l’usine de biométhanisation, on est les plus forts au Québec. »

À la suite des États généraux pour le Bassin versant de la rivière Yamaska, quels engagements budgétaires prendrez-vous pour améliorer la qualité de l’eau de la rivière et assumer un leadership fort?

« Je veux m’impliquer avec les partenaires de la région et du bassin pour améliorer la qualité de l’eau de la rivière Yamaska afin qu’elle devienne un atout touristique et économique pour la ville. Je ne ferai pas de promesse électorale durant la campagne, mais je suis prêt à ce que le conseil autorise des budgets dans des projets qui auront un retour sur l’investissement dans le dossier de la qualité de l’eau. »

« La Yamaska doit être au coeur de nos préoccupations. C’est notre source d’approvisionnement en eau potable, mais on ne l’aime pas assez. Les Maskoutains doivent y avoir accès : accès visuel, même si elle restera toujours brune, et accès navigable. En ce qui concerne le leadership à assumer, Saint-Hyacinthe et Granby ont déjà signé l’entente lors des États généraux de la Yamaska, il n’est pas nécessaire d’attendre que tous signent. Il s’agit de s’y mettre. »

« Saint-Hyacinthe doit faire sa juste part (…) en partie pour protéger la santé des citoyens et éviter les risques pour la santé publique. Il y a 90 municipalités au bord de la rivière, on doit travailler ensemble, en commençant par sensibiliser nos conseillers municipaux, nos citoyens. La protection de l’environnement et de la rivière font partie des outils pour attirer des gens chez nous. La rivière est aussi un attrait touristique, mais pour ça, il faut la rendre accessible. »

Comme maire, que ferez-vous pour accroître la superficie boisée et la diversité des milieux naturels?

« À titre de membre du comité environnement de la ville, j’ai appris que la Ville a donné le mandat au groupe Hémisphère de faire une étude. Je m’engage à étudier les recommandations et à donner des suites à cette étude. Je pense qu’il serait nécessaire de faire un inventaire de la biodiversité sur le territoire de la ville. »

« En plus de conserver les espaces boisés actuels, il faut faire un effort pour conserver ces espaces verts et les reboiser en espèces à développement rapide et en espèces nobles. Il y a plusieurs établissements scolaires dont l’expertise en ce domaine est reconnue. Il faut les impliquer et faire participer les étudiants. Nous devons avoir une politique qui encourage les gens à conserver leurs arbres. »

« Je n’ai pas de réponse toute faite là-dessus. Je sais qu’il faut que l’on combatte les ilots de chaleur et on va travailler fort avec le conseil municipal pour le faire. On parle d’un parc au niveau de la Métairie, c’est une idée intéressante. Rajouter des arbres, c’est améliorer la qualité de vie des gens. Le Boisé des Douze fonctionne à plein régime, on plante des arbres aux Salines et ça va bien. »

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