L’établissement maskoutain spécialisé dans le désossage de fesses de porc emploie plus de 450 personnes sur deux quarts de travail cinq jours par semaine.
Cette réduction du nombre d’employés touche le quart de travail de soir.
« Des mises à pied temporaires sont prévues dans la convention collective. Cette diminution de nos commandes fait partie des aléas du marché. Nous espérons que les employés visés seront rappelés au travail dans les meilleurs délais », indique en entrevue au COURRIER, Richard Vigneault, porte-parole d’Olymel.
Selon le syndicat, les mises à pied seraient assez rares à l’usine de Saint-Hyacinthe.
« Ça peut arriver, mais de cette ampleur, c’est inusité. Depuis quelques années, cela n’était pas arrivé. De ce que j’en comprends, c’est qu’ils ont perdu un gros client australien, mais c’est temporaire », a mentionné au Journal de Montréal, Yves Dupont, représentant syndical à l’usine de Saint-Hyacinthe pour les Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC).
Le porte-parole d’Olymel n’a pas souhaité nous divulguer la raison précise de ces mesures.
« L’embargo russe sur le porc n’a pas eu de répercussions sur notre main-d’oeuvre », tient toutefois à rappeler M. Vigneault.
Olymel exporte près du tiers de ses ventes notamment aux États-Unis, au Japon et en Australie.