25 février 2016 - 00:00
Premier bilan pour le 1855
Par: Alice De guise
Premier bilan pour le 1855

Premier bilan pour le 1855

Premier bilan pour le 1855

Premier bilan pour le 1855

Le 1855 a célébré récemment son premier anniversaire. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le 1855 a célébré récemment son premier anniversaire. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Martin Lacasse, cogestionnaire du 1855. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Martin Lacasse, cogestionnaire du 1855. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le 1855 ouvrait officiellement ses portes à la fin décembre 2014. Une année s’est écoulée et l’organisme à but non lucratif a toujours pignon sur rue. Même si la galerie reste encore à stabiliser, le bilan semble positif. Les multiples missions du local situé au 1855 des ­Cascades répondrait effectivement à une demande.

Nous avons rencontré Martin Lacasse, cogestionnaire du 1855, pour mesurer le chemin parcouru depuis un an. La ­mission principale de la galerie est de rendre l’art accessible et de promouvoir les artistes de la région. C’est mission ­accomplie, selon Martin Lacasse.

« Nous exposons en général entre 20 à 25 artistes, ce qui représente plus de 400 toiles par mois. Les oeuvres sont exposées sur une base mensuelle. Nous sommes une galerie locative, ce qui veut dire que l’exposition est toujours dépendante des artistes qui s’y trouvent. Je crois sincèrement que nous apportons une bonne ­visibilité aux artistes locaux. Nous ­choisissons les artistes pour leur ­potentiel artistique et non selon leur renommée. Notre but est de faire une démocratisation de l’art », explique M. Lacasse.

Ce dernier remplace Victor Varacalli ­depuis juin dernier. Parmi ses fonctions, on retrouve la gestion d’artistes, la gestion du web et la promotion. Il est aussi ­responsable des activités qui ont lieu au local ainsi que le montage des expositions. Jeannot Caron et lui-même font donc une cogestion du 1855.

Malgré sa fonction première, le 1855 ­travaille en étroite collaboration avec le milieu communautaire. En plus de prêter leur local aux organismes qui en ont ­besoin, la galerie est associée aux Ateliers MulticréAction et aux ateliers d’art-­thérapie donnés par Andréanne Rioux. Un ­projet de réintégration sociale pour les jeunes, en association avec des organismes de la ville, est d’ailleurs en branle.

« Les jeunes travailleront avec ­Andréanne en art-thérapie et monteront une exposition à la fin du processus. ­L’objectif est de les aider à réintégrer la société par le biais des arts. Par la suite, nous aimerions également leur donner un coup de main pour qu’ils intègrent le marché du travail. Bref, en ce moment, nous travaillons fort à la mise sur pied de ce projet », précise-t-il.

Les multiples fonctions du local ainsi que son partenariat avec le secteur communautaire aident à assurer sa survie.

« Nous croyons qu’un lieu comme le 1855 est nécessaire au dynamisme d’une ville. Nous voulons rendre l’art et les ­activités culturelles accessibles à tous. Notre association au domaine communautaire est aussi dans cette voie. Nous voulons rejoindre une clientèle variée et ainsi être créateurs de liens entre les individus », conclut Martin Lacasse.

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