12 juillet 2012 - 00:00
Quartier Douville
Ras-le-bol des inondations à répétition
Par: Le Courrier
Les rues d'un secteur de Saint-Hyacinthe chevauchant les districts Douville et Hertel-Notre-Dame sont fréquemment affectées par des inondations et des refoulements d'égouts.

Les rues d'un secteur de Saint-Hyacinthe chevauchant les districts Douville et Hertel-Notre-Dame sont fréquemment affectées par des inondations et des refoulements d'égouts.

Les rues d'un secteur de Saint-Hyacinthe chevauchant les districts Douville et Hertel-Notre-Dame sont fréquemment affectées par des inondations et des refoulements d'égouts.

Les rues d'un secteur de Saint-Hyacinthe chevauchant les districts Douville et Hertel-Notre-Dame sont fréquemment affectées par des inondations et des refoulements d'égouts.

Excédés par les inondations et les refoulements d'égouts qui se produisent dans leur secteur chaque fois que survient une pluie abondante, des résidants des districts Douville et Hertel-Notre-Dame ont décidé d'interpeller publiquement le conseil municipal dans le dossier.

Le gros orage qui a frappé Saint-Hyacinthe le 29 mai s’est avéré la goutte qui a fait déborder le vase. Plusieurs propriétaires des rues concernées se sont présentés devant les élus municipaux à la séance régulière du 3 juillet pour leur transmettre une requête officielle. « Cette fois-ci, il y a eu au moins sept plaintes adressées à la Ville pour des refoulements d’égouts qui ont fait des dégâts », a indiqué au COURRIER Luc Brouillette, le résidant de la rue Maricourt qui était porteur de la pétition.

Les 50 signataires habitent dans une zone délimitée en gros par les rues Montigny, Carillon, Longueuil et Chabot. Ils exigent que la Ville s’attaquent résolument au problème des débordements. Ils l’enjoignent aussi de geler, par un moratoire, le projet résidentiel Le Havre des Dominicains, du Groupe Robin – construction de 750 unités de logement de type unifamiliale et unifamiliale -, tant et au aussi longtemps que la situation ne sera pas corrigée. Les pétitionnaires estiment que les habitations qui sont érigées dans ce lotissement ne peuvent qu’accentuer la pression sur les réseaux d’égout sanitaire et pluvial et ainsi aggraver le problème auquel ils sont confrontés périodiquement.« Nous voulons que la Ville identifie la source du problème et qu’elle mette quelque chose en oeuvre », résume Luc Brouillette, qui vit dans le secteur problématique depuis 2003. Le 29 mai, c’était la troisième fois qu’un refoulement d’égout causait des dommages chez lui. « L’année passée, c’était au moment du passage de la tempête Irène : ça fait deux fois en moins d’un an. On nous dit que ce sont des pluies extraordinaires, mais des pluies supposément extraordinaires, on en a deux fois par année à peu près », fait-il remarquer.Il a expliqué que si les propriétaires ont décidé d’interpeller directement le conseil, c’est que leurs premières démarches faites en août 2011 auprès de la conseillère du district Hertel-Notre-Dame, Nicole Dion-Audette, semblaient n’avoir donné aucun résultat. Mais cette fois dit-il, Mme Dion-Audette les a informés qu’une rencontre avec les fonctionnaires municipaux concernés aurait lieu vers la fin du mois de juillet.En septembre 2011, après une forte pluie qui avait inondé une fois de plus l’intersection des rues Joncaire et Chapleau, dans le district Douville, le directeur du service des Travaux publics, Luc De Lachevrotière, avait expliqué au COURRIER que les corrections à apporter aux réseaux d’égout du secteur pourraient s’avérer à la fois complexes et coûteuses. Il était alors question d’une augmentation de la capacité des conduites d’égout pluvial. « Le dossier est pris en charge. C’est ce qu’il faut retenir », avait-il dit après l’orage du 12 septembre, qui n’avait rien eu d’exceptionnel. Quelques jours plus tôt, le 28 août, la tempête Irène avait déversé des quantités d’eau bien plus impressionnantes.

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