« Personne ne s’intéressera au produit (l’Hôtel des Seigneurs) tant que le conflit de travail va perdurer », estime André Brochu, directeur général des Galeries St-Hyacinthe.

Rappelons que la CSN, qui représente à la table de négociation les quelque 180 employés syndiqués en grève depuis fin octobre, ne réussit pas à s’entendre avec la partie patronale.Selon M. Brochu, la baisse majeure de la clientèle à l’Hôtel des Seigneurs affecte les restaurants situés dans le centre commercial. Toutefois, la direction des Galeries a accepté de louer un emplacement à la CSN sur son vaste terrain pour y installer un bureau mobile. « C’est situé dans un secteur non utilisé par la clientèle qui nous sert habituellement de dépôt à neige. Nous ne sommes pas impliqués dans ce conflit et nous ne souhaitons pas le devenir », précise André Brochu.La décision de l’entreprise de Vancouver SilverBirch de se départir de l’Hôtel des Seigneurs ne soulève aucun intérêt chez le Groupe Robin. « Avec un conflit de travail, on ne s’est même pas penché sur la question », indique Jonathan Robin, vice-président du Groupe Robin. Important entrepreneur général à Saint-Hyacinthe, le Groupe Robin est propriétaire et exploitant de l’hôtel Holiday Inn Express & Suites situé en bordure de l’autoroute 20.« Ce conflit va amener son lot de difficultés pour le tourisme d’affaires », craint M. Robin. Chaque année, l’Hôtel des Seigneurs accueille environ 120 événements majeurs. Au Bureau de tourisme et des congrès de Saint-Hyacinthe, on estime à plus de 20 M$ les retombées du Centre de congrès sur l’ensemble de la MRC des Maskoutains.