31 octobre 2013 - 00:00
Un illustrateur maskoutain se démarque en littérature jeunesse
Rogé a le vent dans les voiles!
Par: Le Courrier
<em>Mingan, mon village</em> a remporté dernièrement le prix des libraires dans la catégorie 5-11 ans, prix selon lequel tous les libraires québécois ont voté pour leur livre préféré. Tous les droits d'auteurs sont remis à la communauté autochtone de Mingan.

<em>Mingan, mon village</em> a remporté dernièrement le prix des libraires dans la catégorie 5-11 ans, prix selon lequel tous les libraires québécois ont voté pour leur livre préféré. Tous les droits d'auteurs sont remis à la communauté autochtone de Mingan.

<em>Mingan, mon village</em> a remporté dernièrement le prix des libraires dans la catégorie 5-11 ans, prix selon lequel tous les libraires québécois ont voté pour leur livre préféré. Tous les droits d'auteurs sont remis à la communauté autochtone de Mingan.

<em>Mingan, mon village</em> a remporté dernièrement le prix des libraires dans la catégorie 5-11 ans, prix selon lequel tous les libraires québécois ont voté pour leur livre préféré. Tous les droits d'auteurs sont remis à la communauté autochtone de Mingan.

Les illustrations de Roger Girard, alias Rogé, ont la cote en littérature jeunesse depuis plusieurs années. En fait, l'illustrateur d'origine maskoutaine a reçu plus d'une dizaine de distinctions et est présentement en lice pour le Prix littéraire du Gouverneur général qui sera remis par le Conseil des arts à la mi-novembre.

Paru en 2012, Mingan, mon village, recueil de poésie écrit par les jeunes d’une communauté Innue sur la Côte-Nord, fait parler plus que jamais ces temps-ci. L’ouvrage lui a aussi valu d’être finaliste aux Prix TD de la littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse, le plus prestigieux prix de cette catégorie au pays. Il avait aussi été finaliste à ce dernier prix en 2009 avec son premier livre du même style intitulé Haïti mon pays.

« Mingan, mon village est, en fait, la suite de Haïti mon pays. J’ai eu le désir de parler des communautés autochtones, j’avais besoin de créer un lien avec elles. Des jeunes âgés de 10 à 13 ans ont accepté de s’ouvrir et de partager leur culture par le biais d’un poème, de parler de la nature qui les entourent, de leurs familles, ancêtres et parents », a raconté Rogé. Une réalisation dont il est fier puisque le livre permet le rayonnement de communautés dont on n’entend pas souvent parler et qui renferment une culture diversifiée.« Je suis fasciné par l’humain et c’est important pour moi de parler à travers mes dessins de ce qui se passe dans la société, explique Rogé à propos de sa démarche artistique. On ne parle pas assez des communautés autochtones et on a surtout des préjugés envers ces personnes-là. J’aime parler de sujets délicats et trouver le bon ton artistique pour traduire ce que je perçois. »

Travail acharné

Selon l’illustrateur, la clef du succès réside dans un mélange de persévérance et de passion. Il soutient l’importance de croire en ses rêves et surtout de travailler d’arrache-pied pour arriver à ses fins.

« Avec les années, j’ai pu toucher à plusieurs médiums. J’ai commencé ma carrière en tant que directeur artistique dans une agence de publicité à Québec, loin de ce que je voulais vraiment faire, et aujourd’hui, j’illustre, je peins et j’écris. Je travaille sur quatre projets de livre actuellement alors je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Je n’aurais jamais pensé que ma carrière prendrait autant d’ampleur », a-t-il confié.Le Prix littéraire du Gouverneur général vise à récompenser l’excellence littéraire et artistique du meilleur ouvrage de langue française et anglaise dans sept catégories distinctes. Chaque lauréat se verra remettre un montant de 25 000 $. Rogé a été finaliste trois fois depuis ses débuts en illustration et a remporté le titre en 2006 avec son livre Le gros monstre qui aimait trop lire.

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