22 décembre 2011 - 00:00
Saint-Théodre-d’Acton — 1861-2011 (3)
Par: Le Courrier
Carte de la paroisse Saint-Théodore-d’Acton

Carte de la paroisse Saint-Théodore-d’Acton

Carte de la paroisse Saint-Théodore-d’Acton

Carte de la paroisse Saint-Théodore-d’Acton

La municipalité civile

La municipalité civile

Le canton d’Acton relevait primitivement de Saint-Hyacinthe et de Drummondville. En 1855, fut érigée la municipalité locale dite du canton d’Acton et, le 30 juillet, la première séance du conseil se tint en la demeure de François Dauphinais-dit-Phénix, partie du lot 177.

Charles Beauregard fut élu maire. Les conseillers, au nombre de six, étaient : David Adams, Pierre Bouchard, Théodore Chagnon, Amable Dion, Antony McEvila, Jean-Baptiste St-Denis. Wilbrod-Horace Dubord fut nommé secrétaire-trésorier. On s’occupa activement de l’organisation municipale et on retira de Saint-Hyacinthe et de Drummondville les papiers qui, dès lors, appartenaient à la nouvelle municipalité. Dès l’ouverture des registres des procès-verbaux ou rapports des assemblées tenues par le conseil municipal du Canton d’Acton, la construction ou la réparation de chemins et de ponts semble avoir été la question prédominante dans les séances du Conseil. Bien que très imparfaits encore, les chemins de front, routes et ponts étaient en bonne partie ouverts, lorsqu’en 1863, le notaire Fontaine, secrétaire-trésorier, fut chargé d’en dresser le procès-verbal pour tout le canton. Le conseil du canton d’Acton tint sa dernière assemblée le 31 décembre 1863 et la séance fut ajournée sine die, c’est-à-dire sans fixer de jour. La municipalité fut divisée en deux : celle de Saint-Théodore-d’Acton et celle de Saint-André-d’Acton, dont l’érection s’effectua le même jour, le 1er janvier 1864. Le 1er février, le conseil municipal de Saint-Théodore-d’Acton se réunit dans la maison d’école numéro 2 au 6e rang, local qu’occupait le conseil du Canton depuis août 1862. Administrer les biens de la paroisse, passer de nouvelles résolutions, collecter les taxes, voir à l’entretien des chemins, peu à peu les élargir, les graveler, puis les asphalter, nommer des inspecteurs de voirie pour chacun des rangs, ouvrir de nouvelles rues, régler les mésententes causées par un fossé ou une clôture de ligne, même subvenir aux besoins des personnes malades : voilà en résumé le rôle de nos élus municipaux. Souligner quelques jalons qui permettront à chacun de se souvenir ou d’apprendre, semble, ici, tout indiqué pour souligner le travail inlassable des autorités municipales, scolaires et religieuses de la paroisse. Allons-y par thèmes.

La poste

Le premier bureau de poste s’ouvrit en 1861, il fut d’abord tenu par Paul Decelles. Deux fois par jour, la malle était apportée de la gare d’Acton au bureau de poste. Plus tard, de 1952 à 1962, le courrier venait de Drummondville et était apporté par Armand Bergeron et Bruno Chabot.

En 1962, Saint-Hyacinthe est devenue la desserte postale. Une fois par jour, il y avait une arrivée et un départ du courrier. Le service de distribution rurale débuté en 1913 est toujours effectué, tout comme il existe encore un bureau de poste au village.

Les chemins de campagne et les rues du village

En 1929, on inaugura une entreprise importante : le gravelage des chemins publics. En 1947, la rue principale du village est asphaltée sur une longueur de 2 000 pieds. L’année suivante ce sont les trottoirs qui retiennent l’attention des élus et en 1949, l’ouverture de la rue Saint-Isidore; alors qu’en 1950, c’est la charrue mécanique qui désormais dégagera les rues du village et de la campagne.

En 1957, on fait de la place, tout l’ancien matériel d’entretien des chemins d’hiver est vendu et on fait l’acquisition de la machinerie requise pour assurer l’entretien adéquat. Au cours des années, il y a verbalisation et ouverture de rues dans l’ensemble du village et de la municipalité.

Les pompes à incendie

Les pompes à incendie furent achetées en 1940, de la fonderie Ouellet de Saint-Léonard d’Aston, au coût de 150 $. La Municipalité, la Fabrique et la Commission scolaire en payèrent chacune le tiers.

Pour répondre aux exigences contemporaines en matière de protection contre les incendies, la municipalité de Saint-Théodore entame, en 1966, des pourparlers avec la ville d’Acton Vale pour une fusion des deux services respectifs. En 1974, la municipalité de Saint-Théodore-d’Acton, la Corporation municipale d’Acton Vale et la paroisse Saint-André-d’Acton signent une entente pour organiser un service d’incendie. L’entente est conclue et, en novembre, un camion à incendie est acheté.

image