17 mai 2018 - 00:00
Boxe amateure
Samuel Lajoie franchit le cap des 100 combats
Par: Maxime Prévost Durand
Depuis le début de sa carrière de boxeur, Samuel Lajoie carbure aux défis, voulant constamment affronter les meilleurs athlètes de la province et du pays.

Depuis le début de sa carrière de boxeur, Samuel Lajoie carbure aux défis, voulant constamment affronter les meilleurs athlètes de la province et du pays.

Depuis le début de sa carrière de boxeur, Samuel Lajoie carbure aux défis, voulant constamment affronter les meilleurs athlètes de la province et du pays.

Depuis le début de sa carrière de boxeur, Samuel Lajoie carbure aux défis, voulant constamment affronter les meilleurs athlètes de la province et du pays.

Le boxeur Samuel Lajoie, de l’école de boxe Les Apprentis Champions, a franchi au cours des dernières semaines un plateau plutôt rare en disputant son 100e combat chez les amateurs. Au fil de sa carrière, l’athlète de 23 ans s’est forgé une réputation de guerrier, ne reculant devant aucun défi qui s’offre à lui.


Pour son 100e combat, disputé le 4 mai à Montréal, Samuel affrontait pour une énième fois un ex-champion canadien alors qu’il faisait face à Daniel Kulibaba. Le résultat n’a toutefois pas été celui espéré puisque Lajoie s’est incliné par décision partagée.

« On pensait en avoir fait assez pour remporter le combat, soutient le Maskoutain, rencontré par LE COURRIER dans les locaux des Apprentis Champions, sur la rue Girouard Ouest. Dès le début, j’ai été ennuyé par une blessure au bas du dos et ça m’a ralenti. Malgré ça, je suis passé près d’aller chercher la victoire. »

Ces défaites par décision partagée ont été un scénario qu’il a trop souvent vu au fil de sa carrière. Sa fiche : approximativement 52 victoires, 35 défaites, 1 nulle et une douzaine de combats d’exhibition. Parmi les défaites, 14 d’entre elles ont été des décisions partagées, souligne au passage son entraîneur de toujours, Steve Choquette. De leur avis, plusieurs d’entre elles auraient pu se retrouver dans la colonne des victoires.

« Pour être honnête, c’est difficile à accepter, affirme Lajoie. Perdre quand tu as vraiment perdu, c’est correct. Mais perdre quand tu es supposé avoir gagné, ça titille plus. C’est frustrant, mais tu vis avec. Ceux qui m’affrontent savent que ce ne sera pas un combat facile. »

Cette année, il n’a d’ailleurs affronté que des champions canadiens, anciens ou actuels. « Sam carbure aux défis, note celui qui est dans son coin depuis son premier combat. Quand je lui trouve un bon adversaire, il est motivé. Il dit : “parfait, je vais m’entraîner plus fort”. Il a vraiment une belle attitude. » 

Le point de départ

C’est alors qu’il venait de célébrer son 16e anniversaire que Samuel Lajoie a disputé son premier combat. « Je n’avais pas pu manger mon gâteau de fête parce que je me battais la semaine suivante », se souvient-il, montrant déjà le sérieux qu’il y mettait.

Ce premier défi n’était pas n’importe lequel puisqu’il a fait ses débuts lors des Gants d’argent, une compétition réservée aux boxeurs comptant moins de 10 combats à leur fiche. « J’avais perdu par arrêt au 2e round », raconte Samuel.

Il était revenu en force à sa deuxième sortie pour signer un premier gain. « J’avais ensuite perdu mon troisième combat, puis gagné les cinq ou six suivants. Par la suite, je me suis rebattu contre le gars que j’avais affronté à mon premier combat. Cette fois, ça avait été à sens unique pour moi. »

L’entraîneur Steve Choquette fait d’ailleurs ressortir la résilience de son protégé à travers une statistique plutôt éloquente. « Parmi les boxeurs qu’il a affrontés, il y a entre 12 et 14 boxeurs qui l’ont battu et que Sam a réussi à battre par la suite. C’est une belle preuve qu’il est capable de s’adapter. »

Les pros dans la mire?

Avec une centaine de combats amateurs à son actif, Samuel Lajoie a-t-il l’ambition de passer chez les professionnels? Cette question, on la lui pose de plus en plus.

« Lorsque tu tombes pro, c’est un point de non-retour. C’est dans les plans, mais je n’ai pas de moment précis en tête », avoue-t-il. 

Pour l’instant, il prévoit disputer un dernier combat avant la pause estivale, soit en Louisiane, aux États-Unis, ou à Montréal face à Luis Santana, un double champion canadien et membre de l’équipe nationale. 

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