29 août 2013 - 00:00
Se dépasser pour réaliser des voeux
Par: Maxime Prévost Durand
Pierre Morin roulera durant près de 8 h dans un relais de 48 h en équipe sur le Circuit Gilles-Villeneuve organisé au profit de la fondation Fais-Un-Voeu.

Pierre Morin roulera durant près de 8 h dans un relais de 48 h en équipe sur le Circuit Gilles-Villeneuve organisé au profit de la fondation Fais-Un-Voeu.

Pierre Morin roulera durant près de 8 h dans un relais de 48 h en équipe sur le Circuit Gilles-Villeneuve organisé au profit de la fondation Fais-Un-Voeu.

Pierre Morin roulera durant près de 8 h dans un relais de 48 h en équipe sur le Circuit Gilles-Villeneuve organisé au profit de la fondation Fais-Un-Voeu.

Plus de 1 250 cyclistes se donneront corps et âme sur le Circuit Gilles-Villeneuve durant 48 heures de vélo les 13, 14 et 15 septembre. Pourquoi un tel défi? Pour amasser des fonds pour Fais-Un-Voeu Québec. La cause étant belle, le Maskoutain Pierre Morin relèvera ce défi pour une troisième année.

Fervent adepte de vélo, Pierre Morin relèvera le défi d’amasser des fonds visant à réaliser le voeu d’enfants partout au Québec. « Je parcours une distance d’environ 3 000 km par année, indique-t-il. Mais durant le 48 heures Vélo, ce n’est pas tant la distance qui importe. »

Les sourires apportés par un tel geste le motivent à revenir année après année. « Une fois sur place, on peut voir toute la différence que ça fait dans la vie d’un enfant qui est malade. Ce qui est bien avec Fais-Un-Voeu, c’est que ça touche directement les enfants malades. »La météo demeure l’aspect le plus difficile de l’activité. « L’an dernier, on avait eu un petit orage. Durant la nuit, c’est aussi très frais puisqu’on est rendu en septembre. Mais on continue de pédaler. Ce sont de très petites souffrances comparativement à celles de ces enfants. »Lui-même père de deux enfants, chacun dans une forme splendide, la cause l’interpelle davantage. « Dès qu’on a un enfant, on se rend compte à quel point la vie est fragile. »Même si l’activité vise surtout à amasser des fonds pour la cause, le défi cycliste reste intéressant pour les participants. « C’est très dur de se sortir de l’esprit compétitif, même lors d’une activité du genre. Tout dépendant des conditions, on pousse un peu plus par moment. On doit toutefois être très prudents puisqu’il y a tellement de gens en même temps sur le circuit. »Chaque cycliste s’aligne avec cinq autres participants afin de former une équipe de six, se relayant durant les 48 heures. Chacun roule donc en moyenne 8 h au cours de la fin de semaine. Pierre Morin roulera pour sa part avec des collègues de travail, dont Claude Charbonneau, de Saint-Jude, et Mario Labonté, de Saint-Pie, de l’équipe de recherche chez Agropur.Une somme de 3 600 $ doit être amassée au minimum par chacune des équipes. « Notre levée de fonds se porte très bien jusqu’à maintenant. Nous avons déjà amassé près de 5 000 $. Le plus grand défi de cette activité est de maintenir l’intérêt des commanditaires, sollicités de toutes parts pour différentes causes. »Un autre cycliste maskoutain, Steve Gaucher, participera également à l’activité en septembre.

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