Cette découverte inusitée a eu lieu dans le cadre d’un projet-pilote de carbone de séquestration par l’enfouissement de bois.

L’objectif de ce projet est de trouver une solution écologique pour éliminer des arbres morts retirés lors d’embâcles observés sur le ruisseau des Aulnages. Les options possibles étaient soit de les brûler, de les laisser pourrir ou de les enfouir.« Un chercheur de l’Université du Maryland proposait l’idée d’enfouir du bois pour éliminer tout risque d’émission de carbone », indique Ghislain Poisson, agronome au bureau du MAPAQ de Saint-Hyacinthe.Début mars, lors des travaux d’excavation en vue d’enfouir 17 tonnes de bois, la pelle hydraulique avait arraché de la glaise une section de tronc.« Lorsque j’ai vu ce morceau de bois, j’étais convaincu qu’il était enfoui depuis longtemps. Nous avons donc décidé de le faire analyser via la technique du carbone 14 pour en connaître son âge », explique M. Poisson.Le précieux échantillon a pris la direction du Centre d’études nordiques de l’Université Laval et du Earth System Science Dept. de l’University of California à Irvine.Avec une marge de plus ou moins 35 ans, les résultats communs ont indiqué que cet arbre qui serait de la Pruche daterait de 3775 ans. Une période qui correspond à l’Égypte antique!