18 janvier 2018 - 00:00
Inondations, brouillard et pluie verglaçante
Un autre cocktail météo sur la région
Par: Olivier Dénommée
Plusieurs résidences maskoutaines ont requis l’intervention des pompiers cette fin de semaine pour combattre les inondations, comme cette résidence pour personnes âgées de la rue des Seigneurs Est.Photo Courtoisie

Plusieurs résidences maskoutaines ont requis l’intervention des pompiers cette fin de semaine pour combattre les inondations, comme cette résidence pour personnes âgées de la rue des Seigneurs Est.Photo Courtoisie

Plusieurs résidences maskoutaines ont requis l’intervention des pompiers cette fin de semaine pour combattre les inondations, comme cette résidence pour personnes âgées de la rue des Seigneurs Est.Photo Courtoisie

Plusieurs résidences maskoutaines ont requis l’intervention des pompiers cette fin de semaine pour combattre les inondations, comme cette résidence pour personnes âgées de la rue des Seigneurs Est.Photo Courtoisie

Le brouillard s’est formé sur et tout autour d’une rivière Yamaska sans son couvert de glace habituel à cette période de l‘année.

Le brouillard s’est formé sur et tout autour d’une rivière Yamaska sans son couvert de glace habituel à cette période de l‘année.

Après la vague de froid intense de la semaine dernière, la région maskoutaine n’était pas au bout de ses peines : un bref épisode de redoux jeudi et vendredi a contribué aux inondations qui ont touché plusieurs résidences la fin de semaine dernière.


Selon la directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe, Brigitte Massé, il est question de 39 résidences qui ont été inondées, essentiellement dans les secteurs Sainte-Rosalie et Saint-Thomas-d’Aquin. Le débordement du ruisseau Ferré et de la rivière Delorme sont à l’origine de ces sinistres.
Les nombreuses précipitations vendredi, combinées à la fonte rapide de la neige, ont créé cette hausse significative du niveau de l’eau. « Le mercredi 10 janvier, il y avait 42 cm de neige au sol. Deux jours plus tard, il n’en restait que 7 cm », rappelle Michel Morissette, chroniqueur météo. En combinant ces 35 cm de neige fondue, la pluie (34 mm sont tombés vendredi seulement) et le grésil, il estime que Saint-Hyacinthe a reçu entre 70 et 76 mm d’eau en très peu de temps.
Le conseiller municipal du district Sainte-Rosalie, Donald Côté, a souligné lundi soir au conseil municipal le travail des équipes d’intervention, tout en mentionnant avoir émis des recommandations à la direction générale. Il n’a cependant pas apporté de précisions sur la nature de ses recommandations.
En plus des résidences, certaines routes ont aussi été inondées durant la fin de semaine. Il est notamment question de la rue Saint-Pierre Ouest en direction de Saint-Pie, qui a été fermée samedi une partie de la journée, et de la sortie Pinard sur l’autoroute 20.
Un ponceau sur le 5e Rang, non loin de Saint-Simon, a même été emporté par la crue des eaux. La structure de 4 m a depuis été retirée du fossé et reposait toujours au bord de la route en début de semaine.
Épais brouillard
Le cocktail météo a été particulièrement éprouvant le 12 janvier. À part la pluie, le brouillard s’est invité à plusieurs endroits, réduisant grandement la visibilité sur les routes. La proximité de la rivière Yamaska est responsable de cette purée de pois. « Quand la glace de la rivière est partie, l’eau était plus chaude que la température ambiante, ce qui a causé ce brouillard qui a duré pas mal toute la journée », explique M. Morissette. Sans être du jamais vu pour le chroniqueur météo, il ne se souvient pas avoir vu une telle situation depuis une vingtaine d’années. Le brouillard s’est complètement dissipé vers 20 h, lorsque la température a chuté et que le verglas s’est mis de la partie.
Incendie à Saint-Simon
Déjà débordé par les appels en lien avec les inondations, le service de sécurité incendie de Saint-Hyacinthe a dû éteindre un incendie qui s’est déclaré au milieu de la nuit du 13 au 14 janvier dans un garage du rang Saint-Édouard à Saint-Simon. Vingt-deux pompiers ont été sollicités pour éteindre le brasier, et la bâtisse incendiée est considérée comme une perte totale, précise Brigitte Massé.

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