16 juin 2011 - 00:00
Fédération des commissions scolaires du Québec
Un Maskoutain à la vice-présidence
Par: Le Courrier
Richard Flibotte a été élu à la vice-présidence de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ).

Richard Flibotte a été élu à la vice-présidence de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ).

Richard Flibotte a été élu à la vice-présidence de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ).

Richard Flibotte a été élu à la vice-présidence de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ).

Le président du conseil des commissaires de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH), Richard Flibotte, a été élu le 28 mai à la vice-présidence de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ).

Il s’agissait de la seconde tentative de M. Flibotte qui avait déjà brigué ce poste il y a deux ans. Cette fois, il a obtenu l’appui de 62,77 % des élus scolaires pour l’emporter sur Rodrigue Vigneault, de la Commission scolaire du Fer, qui occupait ces fonctions au cours du dernier mandat.

« Ce mandat me tient à coeur, surtout dans le contexte où la survie des commissions scolaires est menacée par les décisions du gouvernement », a-t-il commenté, faisant référence aux récentes coupures imposées dans les budgets des commissions scolaires par le ministère de l’Éducation.M. Flibotte compte sur son rôle de représentation au sein de diverses instances pour faire valoir la pertinence des organisations administratives que sont les commissions scolaires et l’importance de leur structure politique.« La politique scolaire, c’est le pouvoir de faire des choix locaux qui répondent à des besoins ou des particularités bien spécifiques. En imposant ses décisions, le gouvernement met en péril cette gouvernance locale qui est, rappelons-le, démocratique, puisque c’est la population qui doit élire les commissaires scolaires qui avisent des grandes orientations. »Or cette démocratie scolaire est en peine d’électeurs et Richard Flibotte est conscient qu’il aura du pain sur la planche. Il compte d’ailleurs ajouter à sa liste de défis celui de faire valoir, tant auprès du gouvernement que des comités qui oeuvrent sur le terrain, l’importance de la participation citoyenne dans le système d’éducation. « J’ai la conviction que la volonté des parents doit se transposer à l’école par le biais du conseil des commissaires. Je crois à l’apport de la population à l’éducation. »M. Flibotte poursuivra son mandat à la tête du conseil des commissaires de la CSSH tout en occupant ses nouvelles fonctions. Son travail en sera essentiellement un de représentation sur des tables de partenaires et d’études. Il touchera un salaire qui oscillera entre 20 000 $ et 25 000 $ par année pour un mandat de deux ans.Ardant défenseur du rôle et de la participation citoyenne, le Maskoutain affirme toutefois ne pas avoir posé sa candidature dans le but d’ouvrir d’éventuelles portes en politique. « J’aime la politique scolaire. Pour le moment, ça me suffit. »

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