8 septembre 2011 - 00:00
Centre d'accueil d'Acton
Un modèle pour Saint-Hyacinthe?
Par: Le Courrier
La direction du CHSLD d'Acton devra maintenant réaliser un plan d'amélioration afin de corriger certaines lacunes identifiées au printemps dernier à la suite d'une inspection pilotée par le ministère de la Santé.

La direction du CHSLD d'Acton devra maintenant réaliser un plan d'amélioration afin de corriger certaines lacunes identifiées au printemps dernier à la suite d'une inspection pilotée par le ministère de la Santé.

La direction du CHSLD d'Acton devra maintenant réaliser un plan d'amélioration afin de corriger certaines lacunes identifiées au printemps dernier à la suite d'une inspection pilotée par le ministère de la Santé.

La direction du CHSLD d'Acton devra maintenant réaliser un plan d'amélioration afin de corriger certaines lacunes identifiées au printemps dernier à la suite d'une inspection pilotée par le ministère de la Santé.

Contentions trop nombreuses, heures de repas inadéquates et sans surveillance, assistance insuffisante pendant le souper et manque d'activités les fins de semaine. Voilà en gros les points faibles que devra corriger le Centre d'hébergement de soins longue durée d'Acton, si l'on se fie à un rapport d'inspection dressé à la fin mai.

« Dans l’ensemble, le rapport sur le centre d’Acton est beaucoup plus positif, si on le compare à celui de l’Hôtel-Dieu-de-Saint-Hyacinthe. L’intégration de l’approche Milieu de vie est beaucoup plus présente et la qualité des soins est reconnue » considère Daniel Castonguay, directeur général du CSSSRY.

Au moment de la visite, les données fournies par l’établissement révélaient le recours à 78 contentions, incluant les ridelles de lit relevées. Un chiffre qualifié « d’élevé » par les inspecteurs parmi lesquels ont comptait un représentant du ministère de la Santé et des Services sociaux, un représentant de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie et un autre du Conseil pour la protection des malades. « Les mesures de contrôle sont trop fréquentes et les mesures alternatives ne sont pas suffisamment privilégiées », ont noté les auteurs du rapport.Le directeur des communications du CSSS Richelieu-Yamaska, Claude Dallaire, précise toutefois que ces données comportent l’utilisation des ridelles de lits par les préposés du centre, une mesure qui permet d’éviter qu’un client tombe de son lit.L’organisation et le déroulement de l’heure des repas posent aussi problème, particulièrement en raison des heures auxquelles ils sont servis, soit 11 h 15 pour le dîner et 16 h 15 pour celui du souper. L’équipe de visite a aussi constaté qu’aucun membre du personnel de l’équipe soignante n’était présent afin d’assurer une surveillance pendant les repas. Par ailleurs, les auteurs du rapport ont constaté que les intervenantes alimentent plus d’un résident en même temps tout en stimulant d’autres résidents à s’alimenter. « La capacité et le rythme des clients ne sont, par conséquent, pas respectés », selon le rapport. Au CSSS Richelieu-Yamaska, on soutient que ces lacunes ne sont aucunement liées à un manque de personnel, mais qu’une révision des horaires est à revoir. Malgré tout, les auteurs du rapport se disent satisfaits de ce qu’ils ont vu à Acton Vale et terminent leur rapport sur une note positive.« Dans l’ensemble, l’établissement procède à l’implantation des orientations ministérielles favorisant ainsi la mise en place d’un milieu de vie de qualité pour les personnes qui y sont hébergées. (…) L’implantation de l’approche Milieu de vie est bien réalisée et les efforts doivent se poursuivre dans ce sens (…). Cependant, certains éléments devront être améliorés, dont la pochette d’accueil, le respect des informations normatives et de soins et l’affichage d’informations administratives dans les lieux fréquentés par les résidents. »

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