30 juillet 2020 - 13:35
COVID-19
Un premier cas dans un camp de jour
Par: Maxime Prévost Durand
Le camp de jour Douville demeure ouvert malgré la présence d’un premier cas de COVID-19. Seules les personnes ayant été en contact étroit avec le malade ont été placées en isolement, la santé publique jugeant le risque d’exposition « faible » pour les autres participants. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le camp de jour Douville demeure ouvert malgré la présence d’un premier cas de COVID-19. Seules les personnes ayant été en contact étroit avec le malade ont été placées en isolement, la santé publique jugeant le risque d’exposition « faible » pour les autres participants. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Un premier cas de COVID-19 a été recensé dans un camp de jour de Saint-Hyacinthe la semaine dernière. Un enfant qui a fréquenté le camp de jour Douville a reçu un diagnostic positif, entraînant la mise en quarantaine préventive des autres enfants du groupe et de son moniteur, a appris LE COURRIER.

Il s’agit, jusqu’ici, du seul cas de COVID-19 répertorié depuis le début de l’été dans les camps de jour maskoutain, ont confirmé la Ville de Saint-Hyacinthe et la Direction de santé publique de la Montérégie.

Comme les enfants sont regroupés sous la forme « petites cellules » depuis le début de l’été, la présence d’un premier cas de COVID-19 n’a pas entraîné d’interruption dans les activités des autres groupes de jeunes. Seuls les « contacts étroits », identifiés à la suite de l’enquête de la santé publique, doivent suivre différentes mesures, dont l’isolement de 14 jours et une recommandation de dépistage.

« Le camp de jour demeure ouvert. La Direction de santé publique de la Montérégie continue de faire une surveillance de la situation », a indiqué au COURRIER la conseillère-cadre aux relations avec les médias de l’organisation, Martine Lesage.

Une lettre de la santé publique a néanmoins été envoyée à tous les parents d’enfants du camp de jour pour les informer de la présence d’un cas confirmé de COVID-19. « Suite à l’enquête de la Direction de santé publique, toutes les personnes ayant eu un contact étroit avec le cas ont été identifiées et les mesures à suivre leur seront transmises. Si vous recevez cette lettre, c’est parce que votre enfant n’est pas visé comme étant un contact étroit du cas. Son risque d’exposition est estimé faible », peut-on lire dans la missive, qui invite néanmoins les parents à surveiller chez leur enfant l’apparition de symptômes comme la fièvre, la toux, des difficultés respiratoires ou la perte soudaine de l’odorat.

Nombre de cas à la baisse

Quant au portrait global de la situation dans la MRC des Maskoutains, le nombre de nouveaux cas est à la baisse dans la dernière semaine, après un léger regain la semaine précédente.

Moins de cinq nouveaux cas ont été confirmés pour la période du 20 au 26 juillet. Il s’agit des chiffres les plus récents qui étaient disponibles au moment de mettre sous presse.

Quelques jours plus tôt, la santé publique avait partagé des données encourageantes pour la MRC des Maskoutains, indiquant qu’on n’y retrouvait plus que sept cas actifs, en date du 22 juillet.

La Direction de santé publique de la Montérégie a par ailleurs indiqué, mardi, « qu’un changement de système d’information effectué au Québec empêche la mise à jour des données régionales détaillées sur la COVID-19 depuis le 27 juillet ». La diffusion de ces données reprendra dès que possible, a-t-elle ajouté.

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