Ainsi, 182 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du premier trimestre de 2018, ce qui représente une augmentation de 13 % par rapport à la même période en 2017. Il s’agit également d’un nouveau record d’activité pour les trois premiers mois de l’année.
« La croissance est principalement attribuable à un rebond des ventes de copropriétés », souligne Stéphane Arès, président de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe et porte-parole de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) pour la région de Saint-Hyacinthe. « Les 43 ventes de copropriétés conclues au premier trimestre représentent une augmentation de 59 % et la première hausse à ce chapitre en plus d’un an », ajoute M. Arès.
Du côté des autres catégories de propriétés, on note une hausse des ventes de plex (24 contre 19 à la même période l’an dernier) et un faible recul de 1 % des ventes d’unifamiliales (114 contre 115).
L’agglomération de Saint-Hyacinthe a également connu une forte progression du prix médian des unifamiliales depuis un an. La moitié des maisons unifamiliales se sont vendues à plus de 234 950 $, soit une hausse de 6 % par rapport aux trois premiers mois de l’année dernière. Le prix médian des copropriétés a quant à lui augmenté de 3 %, pour s’établir à 172 500 $.
Le nombre de propriétés à vendre s’est replié pour un deuxième trimestre consécutif. En moyenne, on retrouvait 449 propriétés résidentielles inscrites au système Centris des courtiers immobiliers, soit 3 % de moins que de janvier à mars 2017. Ce recul de l’offre, conjugué à la hausse des ventes, a contribué à un resserrement des conditions du marché immobilier. Globalement, celles-ci sont équilibrées dans l’agglomération de Saint-Hyacinthe.