25 juin 2015 - 00:00
Une agence de placement de personnel illégale à Saint-Hyacinthe?
Par: Maxime Prévost Durand
Une quarantaine d’enquêteurs du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale ont visé un réseau de travail au noir de Saint-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une quarantaine d’enquêteurs du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale ont visé un réseau de travail au noir de Saint-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une quarantaine d’enquêteurs du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale ont visé un réseau de travail au noir de Saint-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une quarantaine d’enquêteurs du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale ont visé un réseau de travail au noir de Saint-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Un réseau de travail au noir, oeuvrant sous forme d'agence de placement de personnel, a été ciblé à Saint-Hyacinthe la semaine dernière. Des perquisitions ont été réalisées à différents endroits en ville.

Une équipe d’une quarantaine d’enquêteurs a été déployée en sol maskoutain le 18 juin par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS) afin de contrer ces activités illégales.

Un poste de commandement a été mis en place toute la journée sur la rue Concorde, au centre-ville de Saint-Hyacinthe. On pouvait apercevoir des enquêteurs entrer et sortir d’un bâtiment à proximité.

L’opération aurait également visé d’autres lieux en ville, selon le directeur des communications du MESS, David McKeown. Afin de ne pas nuire à l’enquête en cours, il ne pouvait préciser quels étaient les endroits ciblés.

Les premiers enquêteurs sont arrivés vers 6 h jeudi matin et ne sont repartis qu’en soirée. La Sûreté du Québec a collaboré au travail des enquêteurs par mesure préventive afin d’assurer leur sécurité.

« Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale est l’un des acteurs de lutte au travail au noir », a spécifié M. McKeown.

En début de semaine, les documents perquisitionnés étaient analysés. Aucune accusation n’a toutefois été déposée jusqu’à maintenant. « Ça peut prendre plusieurs semaines avant que des accusations ne soient portées », a conclu le directeur des communications du MESS.

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