25 septembre 2014 - 00:00
Une initiative profitable pour la crête de Saint-Dominique
Par: Le Courrier
Nature-Action Québec a démarré une importante initiative visant la protection d’habitats fauniques du mont Rougemont et de la crête Saint-Dominique dans la région de la Montérégie, grâce au soutien de la Fondation de la faune du Québec et de son programme Protéger les habitats fauniques.

Nature-Action Québec procédera à la caractérisation de douze propriétés privées, représentant 60 hectares, et à la création de plans de conservation individuels pour chacun des propriétaires. Un accompagnement leur sera également offert pour les aider à intégrer de bonnes pratiques permettant de réduire leurs impacts sur les milieux sensibles. De plus, un plan stratégique de protection de la crête Saint-Dominique, un secteur riche en habitats fauniques mais peu connu, sera réalisé en concertation avec les acteurs du milieu.

Le mont Rougemont et la crête de Saint-Dominique recèlent d’habitats fauniques qu’il est primordial de protéger. Plus de 300 espèces animales se retrouvent sur le mont Rougemont, dont cinq espèces de chauves-souris, le pékan et plusieurs rapaces comme la buse à queue rousse, la chouette rayée et l’épervier de Cooper. Pour la crête de Saint-Dominique, la qualité et la diversité des habitats laissent présager un très grand potentiel pour la faune, et aussi pour des espèces à statut précaire comme le pioui de l’Est, la grive des bois et la couleuvre tachetée.

Nature-Action Québec, en collaboration avec les propriétaires privés et les acteurs locaux, souhaite donc préserver ces habitats fauniques qui sont de plus en plus menacés par, entre autres, le nettoyage abusif du sous-bois, le drainage des milieux humides ou le développement récréotouristique à grande échelle.

Le programme Protéger les habitats fauniques vise la protection de terrains qui constituent des habitats fauniques exceptionnels et menacés, particulièrement ceux de tenure privée. Nature-Action Québec a aussi pu compter sur le soutien d’Environnement Canada et son Programme d’intendance de l’habitat pour les espèces en péril, ainsi que de l’Université McGill.

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