14 novembre 2013 - 00:00
Mort de Samuel Lamontagne à Ski Bromont
Une mort accidentelle selon le coroner
Par: Maxime Prévost Durand
Samuel Lamontagne serait mort de façon accidentelle, selon le coroner Gilles Sainton.

Samuel Lamontagne serait mort de façon accidentelle, selon le coroner Gilles Sainton.

Samuel Lamontagne serait mort de façon accidentelle, selon le coroner Gilles Sainton.

Samuel Lamontagne serait mort de façon accidentelle, selon le coroner Gilles Sainton.

Le jeune planchiste maskoutain, Samuel Lamontagne, décédé sur les pistes de Ski Bromont le 19 février dernier, serait mort de façon accidentelle, conclut le coroner Gilles Sainton dans son rapport.

Dans le document rendu public la semaine dernière, on explique que le jeune homme de 17 ans avait une « expérience modérée de la planche à neige » et que ce soir-là, il était affecté par de la fatigue – l’accident se serait produit un peu après 21 h – en plus d’être « sous l’influence de marijuana ».

Samuel Lamontagne avait été retrouvé inerte dans un fossé d’environ 3 m vers 23 h entre les pistes Toronto et Cornwall de la station de ski. Son ami avec qui il descendait la piste avait avisé les patrouilleurs de la station que Samuel manquait à l’appel vers 22 h 45. Cet ami avait tenté de le rejoindre sur son cellulaire et l’avait attendu pendant plusieurs minutes au bas de la piste et à la voiture.Lors de leur dernière descente, les deux jeunes hommes avaient emprunté la piste Toronto, une piste de niveau facile. L’ami en question aurait dépassé Samuel d’environ 50 m au fil de la descente avant de faire un saut vers la piste Cornwall. Lorsqu’il s’est retourné, l’ami a remarqué que Samuel n’était plus derrière lui.Comme il n’y a aucun témoin de l’accident, deux hypothèses sont retenues par le coroner : « soit [Samuel Lamontagne] se retrouve involontairement dans le sous-bois et chute dans le fossé, soit il tente de passer dans le sous-bois pour rejoindre la piste Cornwall et finalement chute dans le fossé ».Dans son rapport, Gilles Sainton souligne que les pistes étaient bien éclairées lors de cette soirée de février et que la visibilité était bonne. Aucune anomalie n’a été signalée après une expertise de la planche à neige. Le Maskoutain portait un casque protecteur au moment de la descente.

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