15 juin 2017 - 00:00
Violent incendie à Saint-Simon
Une première intervention majeure depuis la fusion
Par: Maxime Prévost Durand
Cette résidence du 3e rang, à Saint-Simon, est une perte totale à la suite d’un important incendie qui s’est déclaré mardi après-midi. Photo Dominique St-Pierre

Cette résidence du 3e rang, à Saint-Simon, est une perte totale à la suite d’un important incendie qui s’est déclaré mardi après-midi. Photo Dominique St-Pierre

Cette résidence du 3e rang, à Saint-Simon, est une perte totale à la suite d’un important incendie qui s’est déclaré mardi après-midi. Photo Dominique St-Pierre

Cette résidence du 3e rang, à Saint-Simon, est une perte totale à la suite d’un important incendie qui s’est déclaré mardi après-midi. Photo Dominique St-Pierre

Les pompiers de Saint-Hyacinthe ont été mis à l’épreuve pour la première fois du côté de Saint-Simon depuis la fusion entre les deux services d’incendie plus tôt cette année. Un important feu s’est déclaré à l’extérieur d’une résidence du 3e rang mardi en fin d’après-midi, nécessitant une intervention massive.


Plus d’une soixantaine de sapeurs ont été dépêchés sur place pour combattre le brasier qui s’est rapidement propagé à l’ensemble de la maison. Au terme de l’intervention, les dommages étaient très importants, si bien que la résidence a été jugée une perte totale et une personne a été sinistrée. On ignorait toujours hier la cause exacte de l’incendie, alors que l’enquête se poursuivait.

Les flammes ont pris naissance à l’extérieur de la maison et ont atteint l’entretoit avant même que les premiers pompiers arrivent sur les lieux, une dizaine de minutes après l’appel d’urgence. Un épais panache de fumée s’est dégagé du brasier durant l’intervention, qui a duré plusieurs heures. L’incendie n’a été maîtrisé que vers 21 h.

Rejoint par LE COURRIER au lendemain de cette première intervention d’envergure à Saint-Simon, le directeur par intérim du Service de sécurité incendie de Saint-Hyacinthe, Jocelyn Demers, considère que celle-ci s’est bien déroulée. « C’est un test réussi, a-t-il dit au bout du fil. On a eu une très bonne participation de nos effectifs. »

Les équipes de quatre casernes (centre-ville, Saint-Thomas-d’Aquin, Sainte-Rosalie et Saint-Simon) ont été envoyées dès l’appel d’urgence à la centrale, une mesure prévue au protocole pour un feu de bâtiment, a-t-il expliqué. Celles du centre-ville et de Saint-Thomas-d’Aquin ont des pompiers présents en permanence à la caserne, tandis que les casernes de Sainte-Rosalie et Saint-Simon comptent des pompiers en garde externe. Les hommes de feu de Saint-Hugues ont aussi participé à l’intervention en entraide avec une équipe et un camion-citerne.

Même s’il ne possède pas les statistiques d’intervention de l’ancien service de Saint-Simon, M. Demers estime que le déploiement a été plus rapide que cela n’aurait été le cas lorsque le SSI de Saint-Simon volait de ses propres ailes.

« Saint-Simon ce n’est pas tellement plus loin que les limites de Saint-Hyacinthe, a-t-il fait remarquer. En 16 minutes, on avait déjà notre force de frappe sur les lieux », a-t-il résumé, ajoutant plus tard que les premiers pompiers étaient arrivés à l’intérieur d’un délai de 10 minutes. « On a eu un très bon temps de réponse. En ayant des équipes déjà en caserne, on sauve 8-9 minutes de mobilisation des effectifs. »

Bien qu’il s’agissait d’une première intervention d’une telle importance du côté de Saint-Simon depuis la fusion, le SSI de Saint-Hyacinthe en était déjà à sa 12e présence chez son voisin cette année. Les pompiers maskoutains ont répondu à deux appels concernant des accidents de la route, cinq pour des alarmes d’incendie, trois pour des vérifications (odeurs de fumée / de gaz) et une pour un feu de broussaille dans un champ.

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