18 janvier 2018 - 00:00
Une soirée pour mieux comprendre la médiation culturelle
Par: Maxime Prévost Durand
La rencontre aura lieu au Centre culturel Humania Assurance, situé sur la rue Saint-Pierre Ouest.Photo François Larivière | Le Courrier ©

La rencontre aura lieu au Centre culturel Humania Assurance, situé sur la rue Saint-Pierre Ouest.Photo François Larivière | Le Courrier ©

La rencontre aura lieu au Centre culturel Humania Assurance, situé sur la rue Saint-Pierre Ouest.Photo François Larivière | Le Courrier ©

La rencontre aura lieu au Centre culturel Humania Assurance, situé sur la rue Saint-Pierre Ouest.Photo François Larivière | Le Courrier ©

La médiation culturelle, ça vous dit quoi? Pas grand-chose non plus, n’est-ce pas? Ce concept qui allie culture et implication citoyenne est encore plutôt méconnu et mal compris, si bien que la Ville de Saint-Hyacinthe a décidé de tenir une rencontre d’information gratuite pour mieux l’expliquer le 23 janvier au Centre culturel Humania Assurance.


Sommairement, la médiation culturelle cherche à établir un lien entre l’œuvre, peu importe sa forme, le public et le citoyen. Il s’agit d’une jonction entre le culturel et le social. Mais concrètement, qu’en est-il?
« Le concept de médiation culturelle n’est pas simple à définir, avoue Jacinthe Ducas, conseillère en développement culturel au Service des loisirs de la Ville de Saint-Hyacinthe. C’est pour cette raison qu’on organise une séance d’information. »
Cette rencontre sera tenue en lien avec une nouvelle entente de développement culturel entre la Ville et le ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ). Cette entente permettra d’investir plus de 15 000 $ dans des projets de médiation culturelle sur le territoire maskoutain cette année.
« Ce sont de toutes nouvelles bourses qui deviennent disponibles, précise Mme Ducas. Elles ne visent pas seulement les artistes. Les organismes communautaires et culturels pourront aussi déposer des projets. La seule condition est qu’il doit toujours y avoir un artiste professionnel ou de la relève impliqué dans le projet. »
Pour qu’un projet soit considéré comme de la médiation culturelle, il doit répondre à certains critères. Il doit servir de lieu de rencontre entre l’artiste et le public, permettre au citoyen de participer à l’œuvre ou encore être un agent de changement dans la communauté, précise Mme Ducas.
Un appel de dossiers sera lancé au terme de la rencontre et les artisans seront invités à soumettre leur projet dans les semaines suivantes. Un jury se penchera ensuite sur les propositions et retiendra de deux à trois projets. Ces projets devront être réalisés à des moments ciblés au cours de l’année.
Peu de soumissions au Conseil de la culture
Un volet relié à la médiation culturelle existe également depuis 2015 au sein du programme d’aide financière du Conseil de la culture, une entité indépendante du nouveau programme mis de l’avant par la Ville et le MCCQ. Mais il semble que tout ne soit pas encore clair pour les artistes et les organismes communautaires, qui se feraient rares à soumettre des projets.
« On ne reçoit presque jamais de projet dans le volet de médiation culturelle parce que les gens ne le comprennent pas bien, poursuit Jacinthe Ducas, qui siège aussi au Conseil de la culture. Et beaucoup des projets qui sont soumis n’ont pas la notion de l’implication citoyenne. »
Concernant les nouvelles bourses offertes par la Ville de Saint-Hyacinthe et le MCCQ, les artistes professionnels et de la relève, les organismes communautaires et culturels, de même que les travailleurs culturels de Saint-Hyacinthe sont invités à assister à la rencontre du 23 janvier, à 19 h. Une conférence de Michel Vallée, directeur du Service des loisirs et de la culture de Vaudreuil-Dorion, sera présentée. Bien que cette rencontre d’information soit gratuite, Il est obligatoire de s’inscrire à l’avance au 450 778-8333 ou au service-des-loisirs@ville.st-hyacinthe.qc.ca.

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