« J’ai fait de grandes découvertes et la première, c’est l’importance du volet des organismes communautaires. J’ai découvert des gens impliqués, dévoués, qui travaillent avec des personnes vraiment démunies. Ce sont 65 organismes communautaires que nous avons en ville et si je deviens maire, on va se questionner sur le rôle de la Ville envers eux », assure-t-il.

Dans la même veine, il se dit impressionné par l’importance des oeuvres caritatives à Saint-Hyacinthe et le grand nombre de bénévoles qui gravitent autour. « Si on ne pouvait pas compter sur tout ce bénévolat pour prendre la relève des gouvernements, on serait dans le trouble », soutient Gaston Vachon.Parmi tous les sujets sur lesquels il a été interpellé durant la campagne, c’est celui du transport en commun qui, dit-il, revenait le plus souvent. « La fréquence des passages, les circuits, l’importance de l’autobus pour les personnes défavorisées, on m’a parlé de tout ça. Les jeunes générations ont du mal à comprendre qu’on soit en retard en transport en commun, d’autres reviennent sur le service qui a déjà existé en ville, dans le passé. »Le développement des pistes cyclables, mais aussi l’utilisation du vélo comme moyen de transport sont d’autres questions sur lesquelles on lui a demandé d’exposer ses vues. « Les gens ont de grandes attentes. Ils me parlent de tous les endroits où il n’y a pas de piste, comme autour de l’hôpital, où j’ai vu l’autre jour une dame se faufiler à travers les voitures. Visiblement, elle se rendait au travail à vélo. »Toujours en matière de transport, M. Vachon a constaté qu’il existe un grand questionnement autour du train de banlieue et de ce que signifiera son arrivée à Saint-Hyacinthe. « C’est clair que les gens veulent être très bien informés et consultés. Le train de banlieue, c’est un outil économique avec une dimension environnementale, mais les gens s’inquiètent des coûts. »Il a aussi pu constater que la saine gestion des affaires de la ville constituait une autre grande préoccupation dans la population. « Ce que j’en comprends, c’est qu’on va être surveillé (au conseil municipal) », croit-il.On l’a aussi questionné sur le développement de la médiathèque, sur tout le volet environnemental et sur l’avancement du projet du tunnel Casavant. « Est-ce que ce sera dans deux ans, dans trois ans? Les gens veulent savoir quand ça se fera. Il faudra mettre l’emphase du côté du CN, voir comment on peut activer ce dossier-là. »M. Vachon a enfin souligné qu’il souhaite doter la Ville d’une stratégie de communication non seulement pour mieux vendre la ville de Saint-Hyacinthe, mais aussi pour mieux la faire connaître aux Maskoutains eux-mêmes. « La Cité de la biotechnologie, par exemple, il n’y a pas beaucoup de gens qui savent très bien ce que c’est. Il faut aussi qu’entre nous, on se parle de nous. »À propos de la plainte que le citoyen Kenneth Hilt a déposée au DGE pour une dépense électorale qu’il aurait faite sans autorisation, M. Vachon a apporté un commentaire. « Personne ne m’a encore signalé que j’étais en infraction. Il aurait aussi été intéressant de vérifier s’il y a un intérêt derrière ça. Ce n’était pas nécessairement gratuit, cette affaire-là.»